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Giuditta Pasta nell'Otello

Vassalli (Lithographe)
Description

Cette belle cantatrice débute en 1815 au Théâtre des « Filodrammatici » à Milan. Elle s'impose vite sur toutes les scènes italiennes, à Paris et Londres. Stendhal est subjugué par sa voix qui varie du grave au plus aigu. Elle brille dans les rôles masculins comme celui de Tancrède durant la grande époque de Rossini qui réforme l’opéra en profondeur. Elle loge en 1822 à Paris au premier étage de l'hôtel des Lillois, 63, rue de Richelieu… Ce n'est pas un hasard si Stendhal y habite aussi. Il fréquente assidûment son Salon et on lui prête, à tort, une liaison avec elle. Il aime y rencontrer les libéraux italiens en exil, entendre y parler la langue de Dante et défendre la république. Stendhal fait ses premières allusions au talent de la Pasta dans son œuvre Rome, Naples et Florence en 1817. Il lui consacre également de nombreuses pages dans Vie de Rossini, où il souligne le pouvoir magnétique de sa voix. Sous la Restauration, l’avant-garde musicale rencontrée dans le salon de la Pasta, ainsi que les nouveaux opéras italiens comme ceux de Rossini en particulier, épousent souvent la cause de l’Unité italienne.