C'est l'espoir, une grande espérance, qui a porté ce film depuis 2013, l'espoir de voir bientôt un grand pays africain de 80 millions d'habitants, la République démocratique du Congo, accéder à la transition démocratique après des décennies de coups d'État, arrangements délictueux et morts violentes. Dieudo Hamadi, investi de la mission la plus noble du cinéaste, celle de témoigner de l'intérieur et au péril de sa vie de l'état de son pays, a voulu adosser son projet à l'engagement et aux convictions de trois jeunes Congolais : Christian, membre de l'UDPS, principal parti d'opposition fondé par Etienne Tshisekedi, Ben, ancien leader d'un mouvement de contestation et Jean-Marie, membre actif du mouvement citoyen "Quatrième Voie". Les élections présidentielles programmées en décembre 2016 pour élire un successeur à Joseph Kabila, à l'issue de 16 ans de gouvernance, ont été repoussées sine die par le pouvoir sept mois avant leur tenue (elle ont finalement eu lieu en décembre 2018). Cette décision a provoqué d'importants troubles et manifestations dans le pays et c'est à ce moment précis que le film commence à Kinshasa, capitale de la RDC. Comme à son habitude, Dieudo Hamadi campe magistralement le décor et les personnages. Les trois activistes sont présentés séparément, mais à travers le prisme des familles qui désapprouvent leur engagement sur le terrain. Dans les manifestations violentes (la police tire parfois à balles réelles) comme dans les réunions où l'on tente de s'organiser, de se (re)motiver et de se construire des objectifs communs, la caméra est au contact de la révolution en marche et de l'apprentissage parfois douloureux de la démocratie. La beauté du film, c'est d'avoir pressenti l'émergence de nouveaux modes de pensée et d'une conscience politique solide et durable chez les jeunes, une façon peut-être pour le réalisateur de conclure sur une note optimiste, quoi qu'il arrive.
Quelque part en Inde, une étudiante en cinéma écrit des lettres à l'amoureux dont elle a été séparée. À sa voix se mêlent des images, fragments récoltés au gré de moments de vie, de fêtes et de manifestations qui racontent le désa...
Marée noire et colère rouge
Film | René Vautier (Réalisateur)
Le 16 mars 1978, le pétrolier supertanker Amoco-Cadiz coule au large de Portsall, petit port du Finistère nord, déversant 230 tonnes de mazout dans l’océan. Marée noire et colère rouge déconstruit la campagne d’information qui a s...
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