La Profondeur de l'eau

Livre

Martin, Jessica | Beaune, François

Edité par Albin Michel. Paris - 2025

À travers la voix de Jessica, c’est toute la détresse des plus démunis qui résonne. Ce récit d’un fait divers glaçant est aussi celui d’une lutte pied à pied contre le déterminisme social.

Depuis ses huit ans, Jessica passe de foyers en familles d’accueil. Sa mère et son beau-père sont en prison.Comme chaque mois de novembre, elle va fleurir la tombe de son petit frère. Elle a maintenant vingt et un ans. Il est temps pour elle de plonger dans l’épais dossier d’instruction où sont consignés les secrets de sa famille. Et ce qu’elle va découvrir dépasse l’imagination. À travers la voix de Jessica, c’est toute la détresse des plus démunis qui résonne. Ce récit d’un fait divers glaçant est aussi celui d’une lutte pied à pied contre le déterminisme social.

Jessica Martin est le pseudonyme commun que l’héroïne du livre, qui souhaite rester anonyme, et l’écrivain François Beaune ont choisi pour signer ce roman de non-fiction.

Classification
Littérature ; Littérature française
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Avis

Avis des professionnels

  • Une vie violente 3/5

    Dans la vie, Jessica ne tire pas souvent les bons numéros et ce que je viens d’écrire un euphémisme de compétition. Si elle passe son enfance de foyers en familles d’accueil, c’est que son beau-père et sa mère sont en prison pour avoir tué son petit frère. Rien que ça ? Non. Mais il n’est pas nécessaire que j’en dise plus, et je vous laisse lire ce récit noir. Jessica n’en a pas fini avec les tranchées de sa vie. C’est la guerre mondiale, sa vie, elle est saisissante de partout. On en reste figé. Heureusement, il y a sa voix. Et quelle belle idée ont-ils eu François Beaune et Jessica Martin : l’histoire, c’est elle ; l’écriture, c’est lui. Le résultat est puissant, car Jessica est devenue une femme puissante et pas uniquement par ce que son histoire l’est. Non, l’important, c’est elle. Une vitalité qui dit merde à tout le reste. Ce livre est un majeur tendu bien haut, comme un piquet de tente canadienne, vous voyez ? Si vous le retirez, tout s’effondre. Mais du plant de tomates et de son tuteur : qui soutient l’autre ? Un peu les deux, non ? « La profondeur de l’eau » est l’histoire d’une vie violente et il faut raconter les vies violentes.

    Christophe, bibliothèque de Varces - Le 25 février 2025 à 11:04