x

Caroline-Zénaïde Beyle (1788-1858)

Description

Peinture anonyme, copie d'après une huile sur toile ayant appartenu à M. le Général Laure. Cette peinture à l'huile du XIXe représente Caroline Zénaïde, la sœur cadette de Stendhal. Ce tableau serait une copie d'un tableau appartenant à M. le Général de l'armée française Marie Émile Laure. Zénaïde, coiffée à l'étrusque et parée d'une robe au décolleté avantageux rehaussé d'une étoffe de soie rouge adopte un air malicieux. Ces indices trahissent son attachement à la mode de l'époque et sa volonté de séduction. Née le 10 octobre 1788, elle est pour Stendhal le repoussoir de son ainée Pauline, la bonne sœur. Bien qu'il soit son parrain, Stendhal n'aime pas celle qu'il nomme "la rapporteuse" et qu'il accuse d'être systématiquement du parti de sa terrible tante Séraphie affublée du terrible surnom de Diable femelle. De plus, il jalouse Zénaïde, la préférée de son père, qui chaque soir l'endort sur ses genoux. "Je détestais ma sœur cadette… je couvrais les plâtres de la maison de caricatures de Zénaïde Rapporteuse". Elle épouse le 30 mai 1815 Alexandre-Charles Mallein, son lointain cousin, contrôleur des contributions. De ce mariage, elle a trois filles qui font souche dans la bourgeoisie grenobloise. Amélie se marie avec Auguste Mounier ; la seconde Clémentine, épouse Casimir Bigillion, fils de François Bigillion, grand ami de Stendhal ; la troisième, Henriette-Félicie, se marie à Julien Lalande. Zénaïde recueille sa sœur Pauline âgée et la soigne jusqu'au décès de celle-ci. Elle meurt le 28 septembre 1866.